Augustin Sokolovski
Le neuvième dimanche après la Pentecôte, la péricope 59 de l'Évangile selon Matthieu, chapitre 14, versets 22 à 34, soit treize versets au total, est lu pendant la liturgie. Il s'agit de l'histoire de Jésus-Christ marchant sur l'eau. On retrouve la même histoire chez les évangélistes Marc et Jean, respectivement aux chapitres six, versets 45-52 et 16-21. La numérotation des lectures de l'Évangile le dimanche est toujours constante. L’ordre se répète d’année en année. Rappelons-nous donc que le sujet du huitième dimanche après la Pentecôte est celui de la multiplication des pains, et le neuvième dimanche celui de la marche sur les eaux. Une telle mémorisation des lectures liturgiques est un exercice important de piété, pour lequel le Seigneur donne la grâce aux chrétiens.
Am neunten Sonntag nach Pfingsten wird während der Liturgie die Perikope 59 des Matthäusevangeliums, Kapitel 14, Verse 22 bis 34, also insgesamt dreizehn Verse, gelesen. Es ist die Geschichte von Jesus Christus, der über das Wasser geht. Dieselbe Geschichte finden wir bei den Evangelisten Markus und Johannes, jeweils in Kapitel sechs, Verse 45-52 und 16-21. Die Nummerierung der Evangelienlesungen an den Sonntagen ist immer gleich. Die Reihenfolge wiederholt sich von Jahr zu Jahr. Denken wir daher daran, dass das Thema des achten Sonntags nach Pfingsten die Brotvermehrung und des neunten Sonntags das Gehen über das Wasser ist. Dieses Auswendiglernen der liturgischen Lesungen ist eine wichtige Übung in der Frömmigkeit, für die der Herr den Christen Gnade schenkt.
В девятое воскресенье после Пятидесятницы во время литургии читается 59-е зачало Евангелия от Матфея, глава 14, стихи 22–34, или всего тринадцать стихов. Это история о хождении Иисуса Христа по водам. Тот же рассказ встречается у евангелистов Марка и Иоанна, соответственно, в главах 6, стихи 45–52 и 16–21. Нумерация евангельских чтений по воскресеньям всегда постоянна. Этот порядок повторяется из года в год. Поэтому будем помнить, что тема восьмого воскресенья после Пятидесятницы – умножение хлебов, а девятого воскресенья – хождение по водам. Такое заучивание литургических чтений – важное упражнение в благочестии, за которое Господь дарует благодать.
On the ninth Sunday after Pentecost, Pericope 59 of the Gospel according to Matthew, chapter 14, verses 22 to 34, or thirteen verses in total, is read during the liturgy. It is the story of Jesus Christ walking on water. The same story is found in the evangelists Mark and John, respectively in chapters six, verses 45-52 and 16-21. The numbering of the Gospel readings on Sundays is always constant. The order is repeated from year to year. Let us therefore remember that the subject of the eighth Sunday after Pentecost is the multiplication of the loaves, and the ninth Sunday is the walking on water. Such memorization of the liturgical readings is an important exercise in piety, for which the Lord gives grace to Christians.
Jesus Walking on Water
1 The Gospel reading about Jesus walking on water contains a biblical component, a theological content, and a moral application. The greatest prophets of the Bible had power over the elements. Moses parted the Red Sea to enable the people to flee Egypt and drown Pharaoh's army. The greatest prophets and wonderworkers of the Bible, Elijah and Elisha, also performed miracles on water. Jesus repeats what they did but considerably surpasses them. After all, He does not simply part the sea or change the "natural behavior" of the elements but walks on water. This indicates that He is truly the Messiah. This miraculous event therefore concludes with the Apostles' confession of faith: "Truly, you are the Son of God." The expression "Son of God" in this case is not a dogmatic formula, but an extremely important messianic title.
2 The apostles see Jesus walking on the water and are frightened; they take him for a ghost. From a biblical perspective, water was often associated with death. The first world, as the Bible tells us, perished in the waters of the flood. Immersion in water, which has become the Christian sacrament of baptism, symbolizes the death of the previous life. The Book of Revelation promises believers that in the future life, there will be no more sea. Jesus climbed the mountain to pray and ordered his disciples to leave by boat. His actions were mysterious, sudden, and inexplicable, and they were horrified at the thought that he would never return. Thus, the apostles learned that Jesus would certainly accomplish what He had planned, but the way He accomplished it would exceed all their expectations.
3 In a spontaneous impulse, Peter asked Jesus to come to him on the water and obtained what he asked. This means that communicating with Jesus and turning to him allows his disciples to acquire the same qualities that were originally inherent in Him. Grace is communication. Faith is a gift of grace, but it is precisely the instrument through which the qualities of Jesus become those of those who believe in him. Faith is a constant process. As soon as it is interrupted, a person literally begins to drown, in the circumstances of this life or in the waters of the lake, as was the case for Peter.
4 In the Gospels, people constantly turn to Jesus to address various requests, ask for healing, ask him questions, or, in modern language, to complain about life. We ourselves constantly transform our ecclesial reality and spiritual life into this "complaint about difficult life circumstances." We pray, but at the same time, we think about something else. We receive Communion, but we think more about preparing for it, not whether we will have the strength and opportunity to attend the Divine Liturgy again, in other words, whether this Liturgy and Communion will not be the last of our lives. A person lives 20,000 days, and the probability of such a future is very high. Even confession turns into a complaint about difficulties and our own weaknesses. But the Apostle Peter does not say, "Lord, I am drowning," nor "the water no longer holds me," "I cannot swim," "I suddenly felt cold." No, he simply cries out, "Lord, save me!"
5 Thus, in this Gospel text, we find a prototype of the future Jesus Prayer of Orthodox ascetics, and an example of the words with which we should begin and end our days and nights. "Lord, save me! Lord, save me! Lord, save me!"
6 “Come into my boat / The storm is approaching / And night is falling,” sings Till Lindemann in the song “The Sailor,” whose German title is “Seemann.” We are living in very difficult times. The sea of life is rougher than ever. “Come into my boat / The best sailor / Is always me,” he sings, as if speaking on behalf of Christ. Truly, the best helmsman is always Jesus. Let us never forget that.
Marche sur les eaux
1 La lecture de l’Évangile sur Jésus marchant sur l’eau contient une composante biblique, un contenu théologique et une application morale. Les plus grands prophètes de la Bible avaient pouvoir sur les éléments. Moïse a divisé la mer Rouge pour permettre au peuple de fuir l'Égypte et de noyer l'armée de Pharaon. Les plus grands prophètes et thaumaturges de la Bible, Élie et Élisée, ont également accompli des miracles sur l'eau. Jésus répète ce qu'ils ont fait, mais les surpasse considérablement. Après tout, Il ne se contente pas de diviser la mer ou de modifier le « comportement naturel » des éléments, mais marche sur l'eau. Cela indique qu'il est véritablement le Messie. Cet événement miraculeux se conclut donc par la confession de foi des Apôtres : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ». L’expression « Fils de Dieu » dans ce cas n’est pas une formule dogmatique, mais un titre messianique extrêmement important.
2 Les apôtres voient Jésus marcher sur l'eau et ils sont effrayés; ils le prennent pour un fantôme. Dans la perspective biblique, l’eau était souvent associée à la mort. Le premier monde, comme le dit la Bible, périt dans les eaux du déluge. L'immersion dans l'eau, devenue le sacrement chrétien du baptême, symbolise la mort de la vie antérieure. L'Apocalypse promet aux croyants que dans la vie future, il n'y aura plus de mer. Jésus gravit la montagne pour prier et ordonna à ses disciples de partir en barque. Ses actions étant mystérieuses, soudaines et inexplicables, ils furent saisis d'horreur à l'idée qu'il ne reviendrait jamais. Ainsi, les Apôtres apprennent que Jésus accomplira certainement ce qu’il avait prévu de faire, mais la manière dont il l’accomplira dépassera toutes leurs attentes.
3 Dans un élan spontané, Pierre demande à Jésus de venir à lui sur l'eau et obtient ce qu'il demande. Cela signifie que la communication avec Jésus et le fait de se tourner vers lui permettent à ses disciples d'acquérir les mêmes qualités qui lui étaient originellement inhérentes. La grâce est communication. La foi est un don de la grâce, mais elle est précisément l'instrument par lequel les qualités de Jésus deviennent celles de ceux qui croient en lui. La foi est un processus constant. Dès qu'elle s'interrompe, une personne commence littéralement à se noyer, dans les circonstances de cette vie ou dans les eaux du lac, comme ce fut le cas pour Pierre.
4 Dans les Évangiles les gens se tournent constamment vers Jésus pour lui adresser diverses requêtes, lui demander la guérison, lui poser des questions, ou, en langage moderne, se plaindre de la vie. Nous-mêmes transformons constamment notre réalité ecclésiale et la vie spirituelle en cette « plainte concernant des circonstances de vie difficiles ». Nous prions, mais en même temps, nous pensons à autre chose. Nous recevons la communion, mais nous pensons davantage à nous y préparer, et non à savoir si nous aurons la force et l'opportunité d'assister une fois de plus à la Divine Liturgie, autrement dit, si cette liturgie et cette communion ne seront pas les dernières de notre vie. Une personne vit vingt mille jours, et la probabilité d'un tel futur est très élevée. Même la confession se transforme en une plainte concernant les difficultés et nos propres faiblesses. Mais l'apôtre Pierre ne dit pas : « Seigneur, je me noie », ni « l'eau ne me retient plus », « je ne sais pas nager », « j'ai soudain eu froid ». Non. il s'écrie simplement : « Seigneur, sauve-moi !»
5 Ainsi, dans ce texte l'Évangile, nous trouvons un prototype de la future prière de Jésus des ascètes orthodoxes, et un exemple des paroles par lesquelles nous devrions commencer et terminer nos journées et nos nuits. « Seigneur, sauve-moi ! Seigneur, sauve-moi ! Seigneur, sauve-moi !».
6 « Viens dans ma barque / La tempête approche / Et la nuit tombe », chante Till Lindemann dans la chanson « le Marin », dont le titre allemand est « Seemann ». Nous vivons une époque très difficile. La mer de la vie est plus agitée que jamais. « Viens dans ma barque / Le meilleur marin / C’est toujours moi », chante-t-il, comme s'il parlait au nom du Christ. Vraiment, le meilleur timonier est toujours Jésus. Ne l'oublions jamais.
Хождение Иисуса по водам
1 Евангельское чтение о Хождении Иисуса по водам содержит библейский компонент, богословское содержание и нравственное приложение. Величайшие пророки Библии обладали властью над стихиями. Моисей разделил воды Красного моря, чтобы позволить народу бежать из Египта и потопить войско фараона. Величайшие пророки и чудотворцы Библии, Илия и Елисей, также творили чудеса на воде. Иисус повторяет совершенное ими, но значительно превосходит их. Ведь Он не просто разделяет море или изменяет «естественное поведение» стихий, но ходит по воде. Это указывает на то, что Он воистину Мессия. Таким образом, чудесное событие завершается исповеданием веры апостолов: «Воистину Ты Сын Божий». Выражение «Сын Божий» в данном случае — не догматическая формула, а чрезвычайно важный мессианский титул.
2 Апостолы видят Иисуса, идущего по воде, и пугаются, принимая Его за призрак. В древнем и библейском понимании вода часто ассоциировалась со смертью. Первый мир, как гласит Библия, погиб в водах потопа. Погружение в воду, ставшее христианским таинством крещения, символизирует смерть всей прежней жизни. Книга Апокалипсис обещает верующим, что в будущей жизни моря больше не будет. Иисус восходит на гору помолиться и приказывает своим ученикам отправиться в путь на лодке. Его действия были таинственны, внезапны и необъяснимы, и они ужаснулись при мысли о том, что Он никогда не вернётся. Так апостолы узнают, что Иисус непременно совершит задуманное, но то, как Он это сделает, превзойдёт все их ожидания.
3 В спонтанном порыве Пётр просит Иисуса прийти к Нему по воде и получает просимое. Это означает, что общение с Иисусом и обращение к нему позволяет Его ученикам обрести те же качества, которые изначально были присущи Ему. Благодать – это общение. Вера – это дар благодати, но также инструмент, посредством которого свойства Иисуса становятся качествами тех, кто верит в Него. Вера – это постоянный процесс. Как только она прерывается, человек буквально начинает тонуть – в обстоятельствах этой жизни или в водах озера, как это было с Петром.
4 В Евангелиях люди постоянно обращаются к Иисусу с различными просьбами, просят об исцелении, задают Ему вопросы или, выражаясь современным языком, жалуются на жизнь. Мы сами постоянно превращаем нашу церковную реальность и духовную жизнь в эту «жалобу на трудные жизненные обстоятельства». Мы молимся, но одновременно думаем и о другом. Мы причащаемся, но больше думаем о подготовке к причастию, а не о том, будут ли у нас силы и возможность ещё раз присутствовать на Божественной литургии – иными словами, не будут ли эта литургия и это Причастие последними в нашей жизни. Человек живёт 20 000 дней, и вероятность такого исхода велика. Даже исповедь превращается в сетование на трудности и собственные слабости. Но апостол Пётр не говорит: «Господи, я тону», или «Вода больше не держит меня», «Я не могу плавать» или «Мне вдруг стало холодно». Нет, он просто взывает: «Господи, спаси меня!»
5 Так, в евангельском чтении о Хождении по водам мы находим прообраз будущей Иисусовой молитвы православных подвижников и пример слов, которыми мы должны начинать и заканчивать наши дни и ночи. «Господи, спаси меня! Господи, спаси меня! Господи, спаси меня!»
6 «Войди в мою лодку / Буря приближается / И наступает ночь», — поёт Тилль Линдеманн в песне «Мореход», немецкое название которой — «Seemann». Мы живём в очень непростые времена. Житейское море бурно как никогда. «Войди в мою лодку / Лучший корабельщик / Всегда я», — поёт он, словно от имени Христа. Воистину, лучший кормчий — всегда Иисус. Не забудем этого никогда.
Jesus geht auf dem Wasser
1 Die Lesung im Evangelium über Jesu Gehen über das Wasser enthält eine biblische Komponente, einen theologischen Inhalt und eine moralische Anwendung. Die größten Propheten der Bibel hatten Macht über die Elemente. Mose teilte das Rote Meer, um dem Volk die Flucht aus Ägypten zu ermöglichen und Pharaos Armee zu ertränken. Auch die größten Propheten und Wundertäter der Bibel, Elia und Elisa, vollbrachten Wunder auf dem Wasser. Jesus wiederholt, was sie taten, übertrifft sie aber deutlich. Schließlich teilt er nicht einfach das Meer oder verändert das „natürliche Verhalten“ der Elemente, sondern geht über das Wasser. Dies zeigt, dass er wahrhaftig der Messias ist. Dieses wundersame Ereignis endet daher mit dem Glaubensbekenntnis der Apostel: „Wahrlich, du bist Gottes Sohn.“ Der Ausdruck „Gottes Sohn“ ist in diesem Fall keine dogmatische Formel, sondern ein äußerst wichtiger messianischer Titel.
2 Die Apostel sehen Jesus über das Wasser gehen und erschrecken; sie halten ihn für einen Geist. Aus biblischer Sicht wurde Wasser oft mit dem Tod in Verbindung gebracht. Die erste Welt, so berichtet die Bibel, ging in den Fluten der Sintflut unter. Das Untertauchen im Wasser, das zum christlichen Sakrament der Taufe geworden ist, symbolisiert den Tod des vorherigen Lebens. Die Offenbarung des Johannes verheißt den Gläubigen, dass es im zukünftigen Leben kein Meer mehr geben wird. Jesus bestieg den Berg, um zu beten, und befahl seinen Jüngern, mit dem Boot aufzubrechen. Sein Handeln war mysteriös, plötzlich und unerklärlich, und sie waren entsetzt bei dem Gedanken, dass er nie wiederkehren würde. So erfuhren die Apostel, dass Jesus zwar erreichen würde, was er geplant hatte, doch die Art und Weise, wie er es erreichte, übertraf all ihre Erwartungen.
3 In einer spontanen Eingebung bat Petrus Jesus, auf dem Wasser zu ihm zu kommen, und erhielt, worum er gebeten hatte. Das bedeutet, dass die Kommunikation mit Jesus und die Hinwendung zu ihm seinen Jüngern ermöglicht, dieselben Eigenschaften zu erlangen, die ihm ursprünglich innewohnten. Gnade ist Kommunikation. Glaube ist ein Geschenk der Gnade, aber gerade er ist das Instrument, durch das die Eigenschaften Jesu zu denen derer werden, die an ihn glauben. Glaube ist ein ständiger Prozess. Sobald er unterbrochen wird, beginnt ein Mensch buchstäblich zu ertrinken – in den Umständen dieses Lebens oder in den Wassern des Sees, wie es bei Petrus der Fall war.
4 In den Evangelien wenden sich Menschen ständig an Jesus, um verschiedene Bitten vorzubringen, um Heilung zu bitten, ihm Fragen zu stellen oder, modern gesprochen, sich über das Leben zu beklagen. Wir selbst verwandeln unsere kirchliche Realität und unser geistliches Leben ständig in diese „Klage über schwierige Lebensumstände“. Wir beten, aber gleichzeitig denken wir an etwas anderes. Wir empfangen die Kommunion, aber wir denken mehr an die Vorbereitung darauf, nicht daran, ob wir die Kraft und Gelegenheit haben werden, wieder an der Göttlichen Liturgie teilzunehmen, mit anderen Worten, ob diese Liturgie und Kommunion nicht die letzten unseres Lebens sein werden. Ein Mensch lebt 20.000 Tage, und die Wahrscheinlichkeit einer solchen Zukunft ist sehr hoch. Selbst die Beichte wird zu einer Klage über Schwierigkeiten und unsere eigenen Schwächen. Doch der Apostel Petrus sagt nicht: „Herr, ich ertrinke“, noch: „Das Wasser hält mich nicht mehr“, „Ich kann nicht schwimmen“, „Mir war plötzlich kalt“. Nein, er ruft einfach: „Herr, rette mich!“
5 So finden wir in diesem Evangeliumstext einen Prototyp des zukünftigen Jesusgebets orthodoxer Asketen und ein Beispiel für die Worte, mit denen wir unsere Tage und Nächte beginnen und beenden sollten. „Herr, rette mich! Herr, rette mich! Herr, rette mich!“
6 „Komm in mein Boot / Der Sturm kommt auf / Und es wird Nacht “, singt Till Lindemann in dem Lied „Der Seemann“. Wir leben in sehr schwierigen Zeiten. Das Meer des Lebens ist rauer denn je. „Komm in mein Boot / Der beste Seemann / Bin doch ich“, singt er, als spräche er im Namen Christi. Wahrlich, der beste Steuermann ist Jesus. Lasst uns das nie vergessen.