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SAINTE AQUILINE DE PHÉNICIE

Augustin Sokolovski

Le 22 juin, l’Église célèbre la mémoire de sainte Aquiline de Phénicie. Elle vivait dans la ville de Byblos, d'où vient le mot Bible lui-même. Après son martyre, ses reliques furent transférées à Constantinople.

Le nom Aquiline se traduit par aigle. Elle est l’une des saintes enfants. Sa vie est extrêmement courte. Mais l’histoire de sa vénération séculaire à Constantinople est détaillée et glorieuse.

Selon la biographie, Aquiline est née dans une famille chrétienne. Sa biographie n’est pas entièrement claire. La souffrance raconte qu’elle est devenue orpheline très tôt. Un jour, pendant la persécution, la police, qui était censée maintenir l’ordre public et ne pas détecter la dissidence, entendit Aquiline, une petite fille de dix ans, prêcher le Christ à d’autres enfants. Pour cela, elle a été capturée, torturée et finalement décapitée.

Dans la tradition orthodoxe, tous les saints sont divisés en groups. Dans le grec original, ces groupes signifient littéralement « chœurs ».

Il y a des chœurs des saints vraiment très grands. Ce sont des martyrs, ce sont des saints moines, et enfin des évêques. Mais il y a de très petits chœurs.

Premièrement, ce sont les anargyres. C’est ainsi que l’Église appelle les médecins qui, par la puissance de la grâce, ont atteint la sainteté personnelle et ont soigné de nombreuses personnes gratuitement. Ils avaient une formation médicale. Il est très important de souligner qu’ils n’ont pas seulement guéri. Leurs connaissances étaient scientifiques, la médecine était leur profession, ils étaient des docteurs professionnels.

Un autre petit groupe de ce type est le chœur des saints prêtres, comme Jean de Cronstadt ou Alexeï de Moscou. Le chœur de fous pour Christ est aussi très petit. Il y a très peu de ceux qui ont souffert innocemment, comme les saints russes Boris et Gleb. Un autre chœur peut-être le plus récent, est celui des saints handicapes. A leur tête se trouve la bienheureuse Matrone. Et il y a très, très peu d’enfants saints. « N'empêchez pas les enfants de venir à moi », dit l'Évangile de Matthieu (Mt 19, 4). Peut-être cela s'applique-t-il aussi à la sainteté des enfants.